Agroécologie: Le jeune ANOME formé en août 2021 par la CTOP et le REJEPPAT avec l'appui du Mécanisme Forêts et Paysans (FFF) recycle à son tour les femmes et les adolescents du village de Djakpata-kopé sur les pratiques agroécologiques
Après sa formation à Tchamba dans la ferme SATH AGRO BUSINESS pour le compte de la formation des jeunes agriculteurs sur les pratiques agroécologiques et de restauration des paysages forestiers, et pour faire face à la dégradation des ressources naturelles qui met en péril l’activité agricole, les communautés paysannes du village de Djakpata-kopé ont entrepris de mettre à l’échelle les meilleures techniques agroécologiques adaptées au contexte local. C’est dans cette perspective que le jeune agriculteur ANOME a organisé une session de recyclage tenue les 15 et 16 septembre 2021 à l'endroit des femmes et adolescents sur les pratiques agroécologiques.
Au cours de cette session de recyclage, le jeune agriculteur ANOME Kossi Théodore a partagé avec les participants de la population de Djakpata-kopé, ses connaissances et techniques acquises dans le domaine agroécologique grâce à la Coordination Togolaise des Organisation Paysannes et de Producteurs Agricole (CTOP) et le Réseau des Jeunes Producteurs et Professionnels Agricoles du Togo (REJEPPAT) . Djakpata-kopé est un village situé à 32km au Nord-Est de la ville de Notsè, faisant partie du canton de Kpedomé dans la préfecture de Haho où l'agriculture occupe une place importante dans la vie socio-économique de la population.
Longtemps hanté par les difficultés que rencontrent les femmes agricultrices dans sa localité, (manque de mains d’œuvre, et des moyens financiers pour acquérir les intrants lorsqu’elles veulent agrandir leurs superficies emblavées afin d’augmenter la production), ce jeune agriculteur pense que l’agroécologique peut être la solution pour elles. Car elles n’ont pas besoin d’emblaver de grande superficie pour avoir de bon rendement si elles appliquent les pratiques agroécologiques.
Nous savons tous aujourd’hui que l’agriculture manque de bras valide parce que les jeunes désertent le secteur. Il faut que la jeunesse de la prochaine génération porte un regard positif sur le secteur agricole pour le développement de l’Afrique. « Le développement des pays africains reste incertain si la prochaine génération reproduit le même schéma vis-à-vis de l’agriculture ». Ce sont ces raisons qui ont poussé le jeune agriculteur à partager ses connaissances en agroécologie avec les femmes tout en impliquant des adolescents.
Au cours de cette formation les participants ont appris à connaitre leur sol et les techniques simples et accessibles pour amender le sol, ils ont appris à fabriquer des pesticides (chaux soufré, bouillon de cendre) et des biofertilisants (BOKASHI). La production des plants en pépinières a été apprise pour le maraichage et l’agroforesterie. Rappelons que ces femmes et ces adolescents sont déjà organisés en coopérative autour de la production et la commercialisation des produits agricoles.
Sincère remerciement à la CTOP, le REJEPPAT et la FAO pour cette initiative de former les jeunes agriculteurs sur les pratiques agroécologiques à travers le Mécanisme Forêt et Paysans (FFF) en vue de divulguer et d'impacter leurs milieux. Ensemble ces pratiques agricoles saines, respectueuses de l'environnement et soucieuses de la santé des consommateurs seront une réalité et un mode de vie dans nos communautés.
La Rédaction
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