Une causerie-éducative marque la célébration de la Journée de la Femme au CDEJ La Charité de Djakpata Lomnava

 

Les femmes participantes du programme survie et petite enfance du Centre de Développement des Enfants et Jeunes (CDEJ) La Charité, ont été au cœur de la célébration de la Journée Internationale des Droits des Femmes célébrée chaque 8 mars. Cette célébration a pris l'allure d'une causerie-éducative autour du thème de cette année: « Investir en faveur des femmes: accélérer le rythme ».

 

A travers cette causerie-éducative, les premiers dirigeants du CDEJ La Charité de l’Eglise Pentecôtiste temple de la Manne de Djakpata Lomnava partenaire à l’ONG Compassion International Togo, entendent amener toute la communauté en occurrence les hommes à cerner et comprendre l’importance d'investir en faveur des femmes en leur accordant les opportunités de réussite. 

 

Abordant le thème de la journée du 8 mars à cette causerie à laquelle les femmes du volet survie et leurs maris ont pris part, il a été question pour ATAMA Koffi, Sociologue de formation Agent de Suivi ATBEF des 4 Communes de Haho et Moyen Mono 1 de se servir des boîtes à images pour aborder les thématiques en rapport avec l'égalité genre, les droits des femmes et le déni de ressources pour l'autonomisation des femmes et l'accélération du rythme de développement.

 

 

Le dernier point a beaucoup suscité de débat qui s'avère être un frein à l'autonomisation des femmes des pensées comme : Si on donne l'argent à une femme ou l'aide, elle va plus obéir. Et si elle fait faillite ? Une femme à l'école ne va pas servir. Les femmes avec leurs maris ont finalement compris qu'ils forment un tout. Une maison qui ne voulait pas être divisé, donc, il faut bannir toute pensée ou acte de division du foyer pour un développement meilleur, aller loin plus qu'avant.

 

Au regard de l'intérêt et de l'engouement que les échanges ont occasionné lors de cette causerie éducative, les acteurs impliqués se sont convenus pour approfondir le débat dans les plus bref délais cette fois-ci autour de la masculinité positive.

 

Dissirama K.