JEA : les CDEJs La Paix et la Différence en collaboration avec le MCPE prônent la Protection de l'Enfance dans le canton d'Ahassomé

 

Dans la fièvre de la célébration de la Journée de l’Enfant Africain, les Centres de Développement des Enfants et Jeunes (CDEJ) la Paix de Tsoukouhoé et la Différence d'Ahassomé tous deux du Cluster Moyen-Mono Sud ont organisé le lundi 16 juin 2025, une rencontre avec les acteurs du canton d'Ahassomé. Ladite rencontre veut renforcer la protection des enfants et la dénonciation des cas de violence exercés sur ces derniers.

Etant dans la même communauté et partageant les mêmes objectifs pour le bien-être et le développement des enfants, le CDEJ la Paix de l'Eglise des Assemblées de Dieu de Tsoukouhoe et le CDEJ la Différence de l'Eglise de Pentecôte du Togo paroisse d'Ahassomé  en partenariat avec l’ONG Compassion International Togo, ont initié cette rencontre pour plus d'impact sur la communauté en la mettant en contribution pour unr protection accrue des enfants.

C'est une caravane des participants des deux centres qui a donné le ton au démarrage des activités de la commémoration en présence des autorités administratives, religieuses, traditionnelles, communales, des animateurs, des volontaires des participants ainsi que la population d'Ahassomé.



Le tout premier message de la circonstance est livré par Kossivi Yves SOZOUHOIN, Pasteur de L'Eglise de Pentecôte du Togo Assemblée d'Ahassomé. Son exhortation a montré comment Dieu  prend soin des enfants et ses recommandations aux adultes d'en faire autant.

Commémorée chaque 16 juin, les deux CDEJs ont retenu comme thème pour l'édition 2025 de la Journée de l'Enfant Africain : '' les violences faites aux enfants, le cas des filles surtout''. Et c'est Komi DJAHO, Président CCD également membre du bureau Mécanisme Communautaire de la Protection de l'Enfance (MCPE) qui aborde le sujet porté sur l'importance de dénoncer les cas d'abus sexuels faits sur les enfants avec un accent sur le cas des filles qui est récurrent sur le territoire. Tout en appelant à la conscience de la population de stopper les mariages forcés des enfants qui est fréquent dans la préfecture de Moyen Mono, il invite la population du Canton d'Ahassomé à converger leurs efforts pour mettre fin à cette pratique. Il a terminé son intervention en citant les rôles qui reviennent à chaque entité du canton à jouer pour une couverture générale de lutte contre ces pratiques qui datent et qui continuent dans le milieu.

A son tour Komi GBOADA Président du MCPE a dressé le bilan d'exercice du MCPE qui a démarré ses activités de défense de la cause des enfants dans le canton, avec plusieurs filles qui sont secourues  des cas de mariage forcé, et qui sont mises en apprentissage. Ces témoignages renforcent ainsi la précédente communication sur l'importance de chaque acteur de jouer son rôle. Il a fini par aborder l'impératif du dénoncement à tout prix des cas de violences sexuelles sur les enfants. 

Présent également  le Responsable de l'USP d'Ahassomé Baténa ATAH a abordé avec professionnalisme sur quand déclarer un cas de viol fait sur une fille. Celui-ci aborde cet aspect du thème avec précision et invite la population à faire ces déclarations dans les plus brefs délais et éviter de rapport après 4 jours ou encore un mois. 

Prenant conjointement la parole avec son collègue Coordinateur Kokouvi KOWOUVI du CDEJ La Paix, Yaogan AKOUETE Coordinateur du CDEJ La Différence a rappelé à la population que les CDEJ quand à eux s'engagent à poursuivre la sensibilisation sur les violences de tout genre dans la canton et aussi comme annoncé publiquement en présence de toutes les autorités du milieu, dénoncer les cas d'abus de tout genre notamment le cas sexuel fait sur les enfants afin que les filles et fils du  Canton d'Ahassomé connaissent un développement notoire car selon lui, ces formes de violence sont un frein pour le développement. 

Le Représentant du Maire, le Conseiller AGBETIAFA qui maîtrise bien comment les choses se passent jusqu'au mariage, a martelé à la population l'importance de prendre au sérieux ce qui se dit à propos des mariages forcés et surtout des mineurs, quelque soit la raison selon lui, les enfants de moins de dix huit ans ne doivent plus subir ces choses de terreur dans le canton. Celui qui s'entêtera sera soumis à la loi. S'inscrivant dans l'actualité de la journée de l'enfant africain le conseiller n'a pas manqué de rappeler aux adolescents et jeunes l'importance des études.

Diverses prestations dans un beau spectacle allant de la chorégraphie et d'une scénette des participants de ces deux CDEJs ont marqué la célébration.


Les différentes communications et presentations des personnes ressources sur la thématique de la protection des enfants ont laissé place à un moment de questions de la part de la population. Cette séquence des questions a été modérée par le Président du Mécanisme Communautaire de la Protection de l'Enfance

Dissirama K.

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